Electroni[k] Ubu Side. a
- Open Close / Les interplateaux / Riton et Danger / les branchouilles
Déjà, l'electro ce n'est pas mon fort mais j'ai choisi en me rendant à Electroni[k] de voir si "yavait moyen ke je kiffe...". Mes oreilles sont plutôt habituées à la musique gominée, même si à l'occasion le son numérique ne leur déplaisent pas.. Mon corps à besoin de beaucoup d'alcool pour que celles ci tolèrent ce dernier.
Trois whiskies plus tard... 23H arrivée à l'Ubu, des étudiants bourrés scotchent sur Close-Open, j'aime bien la scénographie : à l'écran gros plan sur la table de mixage, un tour de pouce sur le potar et on voit l'effet apparaitre à l'oreille... oui cela m'amuse... J'aime bien le son Close-Open, cet artiste rennais qui fait d'habitude dans le graphisme propret et tendance propose un set sombre et éclatant de nouveauté...
"izhiqfmkzhmqfmoqzhfmo " Fin du set, c'est l'interplateau, ça balance du boom boom et là le public se met à danser... c'est con pour les artistes...
Mais après, je commence à me faire chier... Je ne pense plus qu'à rentrer chez moi écouter Herbie Duncan... Je me force, je me pose dans un coin un verre à la main, j'essaye de rentrer dans le délire Riton ou Danger. C'est l'effet d'un bouquin de philo que tu as beau te forcer à lire mais toujours au bout de trois lignes tu t'évades dans tes pensées... Les beats ont beau me taper sur le crâne mais je n'y arrive pas, même mon orteil ne bouge pas...
Je regarde la foule et là je sombre dans le dégout : la jeunesse dorée qui porte des chapkas, des casquettes de hardcore, des franges de squaw, des vestes de ski de la classe de neige 1983, bref tous les teckels coiffés sont là! Ambiance la crise écono...quoi? Non ils connaissent pas ça, eux c'est plutôt des consuméristes. Des petits cons arrogant prêts à mordre, qui puent le fric de papa, des branleurs qui te crachent à la gueule en un regard... Des gens qui, si le christian core était à la mode, ils s'y mettraient... bref je finis la soirée dans le gnagnagnagna, ça me soule, je me met à rêver des années cinquantes, des courses de bagnoles et je me tire... À demain bande de cons!
Electroni[k] Ubu Side. b
La bonne humeur artificielle se diffuse dans les veines du public pendant que Zombie Disco Squad fait du boom boom... la discomobile de tonton Jacky est bien loin, les sonorités sont soft, et les déhanchés se veulent classieux... Je vois les ZOMBIES mais elle est où la disco...? Pendant Discodeïne et Bot'ox qui seraient les découvertes du moment, les gros culs en mini short tentent d'entrer en scène avec des effets de laser qui te foutent la gerbe. Mais je me sens moins larguée que la veille, les lignes de basses peuvent être plaisantes parfois, et les mélodies m'emporter autant qu'un morceau instrumental... Enfin bon... Il est déjà 5 heures, les clubbers ont le teint ciré, ils font peur et il est déjà temps d'aller remettre leur trekking et casquette hip hop au placard. C'est sûr, pendant un an encore ils parleront de leur défonce mémorable au festival Electroni[k]... mais en attendant "take my hand to the end of the night".
Mlle Riposte!
1 commentaire:
vazi kesta kontr le kristian cor
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