5 déc. 2008

T'sais quoi

J'ai dit des bêtises au sujet d'Iglu & Hartly. C'est pas évident d'écrire sur un groupe que t'as jamais vu en plein effort physique, vu que ça constitue les trois quarts de son identité et que tant que tu l'as pas vu t'es pas idéalement placé pour juger de ce que ça vaut. Parce qu'hier soir, ça l'était, physique. Je venais d'arriver au parc expo, In This City commençait : j'ai couru vers la scène à fond les ballons, transportée par la mélodie ultra-efficace et quand le mec a balancé son flow, on a fait le W avec nos doigts et on l'a brandi fièrement en gueulant "west siiiiiiiiiiiiiide!" Parce que tout était là, le soleil californien, les torses bronzés, le hip-hop qui tue et ce refrain juste incroyable repris par la foule. On jumpait tous comme des péquenos au premier concert de leur vie. J'avais pas accroché sur les autres morceaux, avant, sauf qu'en live ils étaient tous incroyables, et avaient tous un putain de potentiel tubesque. J'en ai parlé avec Andy de Maths Class, qui les déteste éperdument : il appelle ça une hit machine, il trouve que c'est trop facile, que t'es forcé d'aimer un groupe pareil parce qu'à son goût y a rien de compliqué, c'est immédiat, que t'as pas besoin d'avoir des oreilles ultra averties pour apprécier Iglu & Hartly. Eh ben justement moi c'est ce qui me plaît chez ce groupe. ça fait du bien de kiffer un morceau dès les premières secondes sans devoir te creuser les neurones pour retrouver des filiations tordues avec tel ou tel truc obscur des années 80. C'est cool de trouver que ça fait un peu Red Hot tout de même et que ce flow à la Beastie Boys il déchire. Tu sors du concert et t'es ravi. Tu t'es éclaté, t'as secoué ton brushing, ton petit cul et tu te dis que ces trans elles commencent bien.

Candy.

Aucun commentaire: