27 janv. 2009

Late Of The Pier, La Maroquinerie, 26 jan. 09.

Late Of The Pier jouent en ligne et tellement au bord de la scène qu’ils manquent de se casser la figure quinze fois. Il faut dire qu’avec les bébés-puces hystériques qui pullulent dans la fosse c’est pas chose facile que de rester en place. D’ailleurs le chanteur finit par s’y jeter, même qu’il se fait méchamment empoigner l’entrejambe par une mini-moi qui n’a même pas la majorité sexuelle. Enfin, je me dis que quand tu te pointes sur scène avec un look de soirée pyjama faut pas t’étonner qu’on ait envie de te mettre dans son lit.
Je suis interviewée à la sortie, ça donnait à peu près ça :
« Alors, qu’est-ce que t’as pensé du concert ?
- Ouah, c’était vraiment cool !
- Tu connaissais l’album un peu ?
- Ouais, très bien, je suis Late depuis plus d’un an mais je les avais jamais vus, ils sont ultra excitants sur scène –musicalement je veux dire.
- Donc pas déçue ?
- Nan, trop pas. »
Et là va savoir si j’ai voulu faire mon intéressante ou quoi mais j’ai dit un truc idiot, genre :
« Le petit mec en pull à paillettes aux synthés, celui qui a une tête de fille, quand il danse on dirait Nikola Sirkis dans le clip de 3ème sexe mais euh… sous Lsd.
- Euh … ok. Sinon j’ai vu pas mal de gens qui ont pas aimé le bordel dans la fosse, ça t’a pas gêné toi ?
- Moi ? Tu rigoles. C’est une réaction normale, t’es forcé de te secouer sur un son pareil, en mode euh ... jerk convulsif, tu vois.
- Tout à fait. Autre chose à ajouter ?
- Ouais, je te trouve super mignon. »

Candy.